Note de Mélissa 4,5/5
Résumé:
S’il arrive à Escaparium d’échanger certaines intrigues, de l’une à l’autre de ses succursales, leurs jeux ont toujours été issus directement de l’imagination débridée de leur équipe. Mais à l’occasion d’une petite évasion de quelques heures aux États-Unis, un coup de foudre les frappa de plein fouet : le décor d’une salle d’évasion, reproduisant l’ambiance du Métro de Saint-Louis.
Remplir du neuf par du vieux
Il faut dire que l’escapade tombait à point : les esprits de toute la bande étaient en surchauffe, parce quel leur rêve de bâtir la plus vaste infrastructure d’évasion au Canada, et peut-être dans le monde, s’apprêtait à voir le jour; ils venaient de découvrir la pièce manquante au développement stratégique de l’occupation de leurs 4500 pieds carrés d’espace.
Déjà, l’atmosphère d’entrepôt de cette nouvelle infrastructure, entre la salle d’accueil d’un style des années ’30 et la mise en scène des années ’60-’70 de la salle Dernier arrêt contribue à créer une rupture temporelle. Mais le reste de la découverte du décor devra encore attendre quelques minutes, avant que les joueurs n’aient l’autorisation d’ouvrir les yeux sur cet espace vieillot et brinquebalant (plus brinquebalant d’ailleurs que vous pouvez l’imaginer!).
Ici, pas de vidéo. Ce scénario se découvre d’abord par les oreilles lorsque des terroristes annoncent à travers les grésillements des vieux interphones, qu’ils ont pris possession de notre engin et de la tour de contrôle du métro. Ces Geeks avant l’heure prennent aussi le soin de préciser que le véhicule, qui file maintenant tout droit vers le Centre-Ville, comme un missile à tête chercheuse, est rempli de quelques tonnes de dynamite.
À fond de train vers un monde nouveau
Il ne reste donc qu’une heure pour s’imprégner du privilège de figurer parmi les « victimes essentielles de la création d’un monde nouveau », entend-on. Comment ne pas adhérer à cette cause, nous, pauvres victimes de ce système, dominé par des classes privilégiées qui nous renvoient, tous les soirs, épuisés et à moitié endormis, à travers ces couloirs souterrains à notre solitude jusqu’au prochain matin de labeur? Pourquoi vouloir alors manquer la chance de sortir de notre position de Quidam pour marquer l’histoire?
Bien sûr, il n’était pas question ici de trahir l’ambiance de Saint-Louis en donnant à l’aventure une allure montréalaise, et assurément aucun mystère ne se cache derrière un sigle de la STL ou de la STM. Pourtant, c’était plus fort qu’eux, sans doute : les concepteurs d’Escaparium se sont attaqués à chaque petite intrigue pour s’assurer que chacune d’entre elles corresponde aux exigences de logique et d’ingéniosité d’Escaparium. Alors qui sait, même les ouvriers de Saint-Louis, en vacances au Québec, pourraient peut-être y trouver des raisons d’être surpris!
Mots-clés : jeu d’évasion, terroristes, métro, Geek, États-Unis
Critique de Mélissa
Les yeux couverts d’un bandeau, les participants entrent dans le wagon. Par les vieux interphones, ils entendent que le rendez-vous vers le dernier arrêt débute. Il reste 60 minutes pour désamorcer les tonnes de dynamites cachées dans le métro. Les participants devront travailler en équipe pour résoudre les différentes énigmes. Certains problèmes parfois plus difficiles feront appel à une communication efficace verbale et corporelle de l’équipe.
Reculons maintenant dans le temps
Une personne met en contexte l’équipe avant de s’aventurer vers ce mystérieux périple. Les participants, fébriles de commencer le jeu, auraient aimé avoir une meilleure introduction pour comprendre et s’orienter dès le départ du jeu. Malheureusement, l’environnement bruyant n’a pas permis de capter toutes les informations importantes.
Entrée dans le train
L’entrée dans le train donne l’impression d’être en totale immersion, du début jusqu’à la fin. Les décors d’Escaparium m’ont impressionné : ils étaient très rigoureusement reproduits. Les objets dataient bel et bien d’une autre époque. Pendant ce temps, plusieurs détails, surprenants autant sur le plan sensoriel qu’auditif contribuaient à la réalité d’une station de métro.
Est-ce que les pièces devaient ressembler à la reproduction du métro de Saint-Louis situé aux États-Unis ? Après quelques recherches sur les Internet, il y a effectivement quelques similitudes…
Durant le parcours
Les énigmes étaient de taille pour les mordus de jeux d’évasion et même qualifiées de très difficiles par le site web. Par contre, aucun indice n’est laissé au hasard. Cet aspect minimaliste a contribué au plaisir des participants. De plus, la linéarité des énigmes permettait aux joueurs de travailler ensemble, mais aussi d’avoir une certaine structure lors de la quête. Selon Sophie, la joueuse la plus aguerrie de notre groupe, il était intéressant d’avoir des liens logiques entre les différentes salles.
Avons-nous résolu le mystère ?
Nous avons presque réussi à échapper à l’événement tragique du métro de Saint-Louis. Cependant, les participants sont ressortis de la pièce avec la fierté d’avoir affronté ce beau défi.
Merci à nos accompagnateurs et accompagnatrices de l’équipe des disparates : Sophie, des Accros aux jeux d’évasion, ainsi que Mario, Marie-Hélène et Kelly-Anne
Un grand merci à Escaparium pour leur accueil chaleureux.